Grand retour de la caricature mystère, avec cette fois-ci pour l'accompagner un portrait mystère. Point commun entre cette caricature et ce portrait, ils appartiennent à la même période historique. Rien de bien compliqué si l'on observe attentivement les images, la première fourmillant d'indices, la seconde montrant un profil peu banal… À vous de jouer.
jeudi 30 septembre 2010
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La première image est elle l'assassinat d'un révolutionnaire par des vendéens ?
RépondreSupprimerquand à la seconde à part le nez les indices sont faibles !!
Est-ce qu'il s'agit de Bailly (Jean-Sylvain) ?
RépondreSupprimer@ Vernet
RépondreSupprimerNon, même s'il y a de l'idée.
@ Fan-des-Septembriseurs
Ce n'est pas Bailly. Mais il eut aussi une fin tragique, comme beaucoup de monde à cette époque !
Pour la première image, ces bicornes, chapeaux hauts, écharpes remontés jusqu'au nez, gourdins et poignards, ça sent bon le muscadin, non ?
RépondreSupprimerAh, je venais d'avoir un éclair et je pensais aussi à Bailly! Il avait le même appendice nasal, fier et dominant.
RépondreSupprimerFichtre.
Bien, félicitations à Bruno Forestier qui a trouvé la caricature ! Il s'agit de la représentation de muscadins, vers 1795. Notez aussi la croix de Saint Louis portée autour du cou, et surtout la constitution du peuple foulée aux pieds. La légende de cette caricature était : "L'ami du peuple".
RépondreSupprimerReste toujours le portrait. Nouvel indice : l'intéressé n'a pas été guillotiné.
Je crois avoir deviné. Ne s'agit-il pas d'un des nombreux ennemis de Jean-Jacques, victime plus tard du jugement de Pâris ?
RépondreSupprimerMon cher Bruno, tu as bien vu. Mais comme il me semble que tu avais déjà eu l'occasion de voir ce portrait, je propose de laisser les autres lecteurs trouver. Tu donnes d'ailleurs deux indices intéressants.
RépondreSupprimerEn fait, ce n'est pas lui l'ennemi de Jean-Jacques, c'est son père…
RépondreSupprimerÀ anonyme de 17h 40: Autant pour moi !
RépondreSupprimerS'agit-il d'un conventionnel ? Ou d'un émigré ?
RépondreSupprimerIl s'agit d'un conventionnel. Nouvel indice qui devrait permettre de trouver rapidement : mort en 1793.
RépondreSupprimerPelletier ?
RépondreSupprimerEh oui ! Bravo à BBC qui a trouvé la bonne réponse. Cet admirable profil n'est autre que celui du conventionnel Le Peletier, ci-devant de Saint-Fargeau. Comme l'on sait le malheureux député, ami de Robespierre et lui-même Montagnard en dépit de son ancienne noblesse, vota la mort du roi et paya cet acte de sa vie. En effet, le 20 janvier, veille de l'exécution de Louis XVI, le dénommé Pâris, ancien garde du corps du roi, l'assassina dans le restaurant où il dînait. Le Peletier devint le premier martyr officiel de la Révolution avant Marat et Châlier.
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